Dessinateur
Né à Paris en 1985, Nicolas Siner a toujours eu le goût du dessin, et de la bande dessinée. Si l’on peut parfois avoir quelques souvenirs de métiers rêvés autours de la dizaine d’année, dans son cas c’était dessinateur de bande dessinée ou pilote de chasse. L’histoire aura retenu l’option la plus pacifiste et la plus artistique, pour la tranquillité d’esprit de toutes et tous. Après un baccalauréat scientifique en 2003 et quelques mois de réflexion dans une Faculté de Sciences, il entame ses études artistiques à l'école Pivaut à Nantes en septembre 2004, puisque que contrairement aux avions, le goût du crayon était toujours vivace et porteur de projets. Au passage, quelques lectures fondatrices comme La Quête de l’Oiseau du Temps, Le Troisième Testament et Les Lumières de l’Amalou on participé à construire son envie de faire de la BD, et ont conduit ses affinités graphiques vers un mélange d’influences européennes et américaines.
Quatre ans d’heureuses études et le diplôme en poche, il entame sa carrière professionnelle avec de l'illustration et une collaboration régulière au magazine Science et Vie Junior. En juin 2009, il signe chez 12Bis son premier album de bande dessinée avec Jérôme Le Gris au scénario, Horacio d'Alba. En 2010, il cofonde l’atelier Fabrikimage avec plusieurs autres auteurs et autrices nantaises, dont Krystel avec qui il partage sa vie depuis.
La série Horacio d’Alba se conclue en 2016 par la parution du troisième et dernier tome aux éditions Glénat.
La même année, Nicolas et Jérôme signent de nouveau ensemble chez Glénat pour la série Lord Gravestone, une histoire fantastique de vampires au dix-neuvième siècle.
Plus récemment, l’aventure se poursuit aux éditions du Lombard, en collaboration avec Vincent Brugeas pour du western cette fois, pour changer à nouveau d’univers graphique.
En parallèle de son travail en bande dessinée, Nicolas réalise de nombreuses illustrations, avec une collaboration de longue date au magazine de vulgarisation scientifique Science et Vie Junior, ainsi qu’avec la maison d’édition Delcourt, pour qui il a réalisé une quarantaine de couvertures ces dernières années.